Le Miel entre son extraction à la miellerie et sa mise en pot « prêt pour la vente »

En réponses à quelques questions sur cette étape, avec chauffage ou non, ensemencement ou non, …etc, posées par

Daniel ( travaillant dans un magasin bio et voulant reconnaitre les « bons » miels) qui demande, après avoir lu articles du 27.06 10 et du 04.11.10, des précisions sur chauffage et décantation et sur les questions à poser aux fournisseurs de miels pour s’assurer de leur qualité.

Et  Romain (en formation pour apiculteurs) sur la cristallisation de mes miels et d’ éventuels défigeages  :

–  Les questions à poser:  principalement  < en quelle année ce miel a-t-il été récolté et quel(s) chauffage(s) a-t-il subi ? > mais il faut espérer avoir une réponse honnête du fournisseur…

S’il sagit d’un miel français encore liquide entre janvier et mai (janvier et l’été pour un miel d’été) c’ est qu’il a été chauffé, sauf si miel de Châtaignier ou de Rhododendron parfois encore liquide en janvier, et d’Acacia ou miel de miellat (t.q Sapin) parfois liquide jusqu’à l’hiver suivant, ou même plus.

Par contre, difficile pour un néophyte de savoir en été si un miel liquide a été chauffé (sauf s’il a plus d’un an, mis à part Acacia et Miellats). Le mieux serait alors de le faire goûter à un apiculteur expérimenté, ou de faire analyser le taux d’HMF dudit miel.

– Ce que je fais / chauffage-cristallisation-ensemencement :

La méthode ancienne, qui respecte le plus le miel et son évolution naturelle, tout en utilisant les outils actuels (déshumidificateur, cave climatisée…) : Pas de chauffage du miel (et donc pas de défigeage), décantation longue, puis mise en pot avant cristallisation. Pas d’ensemencement non plus, je préfère laisser chaque miel trouver sa propre texture naturellement (à part 2 ou 3 essais ponctuels ).  C’est sans doute une des raisons qui m’ont permis de gagner beaucoup de médailles au concours général agricole quand j’y ai participé, dans les années 90. Voila, c’est un peu compliqué notamment pour la gestion des stocks : les récoltes étant mises en pots avant le début des ventes, et en plus nous indiquons l’année de récolte sur l’étiquette. Pas du tout à la mode de ces dernières années, mais nos clients y prennent goût et en redemandent !

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