Qu’est-ce que la gelée royale ?

L’œuf, à la naissance a droit à quelques gouttes de gelée royale, puis les larves sont nourries au « pain d’abeilles » (mélange de miel et de pollen) alors que la reine sera nourrie toute sa vie à la gelée royale, d’où ce nom, ce qui lui permet de pondre en moyenne plus de 1000 œufs par jour…
La gelée royale n’est pas le fruit d’une récolte, mais elle est produite par certaines glandes des abeilles situées au niveau de leur cerveau, les glandes pharyngiennes. Il s’agit donc d’une sécrétion naturelle des abeilles, quand elles sont jeunes.

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Apiculture Bio : Extraction du miel

5. Extraction, filtration et décantation, sans jamais chauffer le miel

Si l’extraction ne peut se faire qu’à froid – si l’on chauffe, la cire fond, les « bâtisses »  s’effondrent, extraction impossible – après en revanche, au moment de la filtration, de la décantation, ou de la mise en pot,  beaucoup de miels sont chauffés à 50 ou 60°c. Cela permet une décantation plus rapide et beaucoup plus aisée et aussi de conserver un miel toujours liquide tout en disant  « obtenu par extraction à froid »…  Maintenant le cahier des charges « AB » permet le chauffage du miel.
Nous n’utilisons pas ces méthodes : résultat, au lieu d’une seule journée de décantation quand le miel est chauffé, 3 semaines sont nécessaires pour que nos miels décantent naturellement dans des fûts en inox qu’on appelle des « maturateurs ». C’est plus long et plus compliqué, mais cela permet de respecter totalement la qualité du miel et de préserver ses atouts gustatifs et nutritifs. En effet, le fait de chauffer un miel déclenche un processus irréversible de dégradation qui ira en s’aggravant au cours des mois qui suivent.

04.11.2010 – Mise à jour

Un lecteur de notre Blog nous a posé la question suivante :

Vous y expliquez que maintenant le cahier des charge permet le chauffage du miel, êtes vous certains de cette information ? Avez-vous un lien vers ce nouveau cahier des charges ?

Je lui ai répondu :

Bonjour,
et oui, je suis malheureusement assez sûr de cette info.
Je l’ai appris l’hiver dernier lors d’une journée bio dans le cadre de l’ADAPRO-LR, à Montpellier : nous avions fait venir une personne d’Ecocert pour nous présenter les nouvelles réglementations concernant l’Apiculture Bio Européenne.
Pour les cahiers des charges, question lisibilité, c’est encore plus catastrophique que le précédent (le CC REPAB F) :il s’agit des: CE n° 834/2007 et CE n°889/2008, et je n’y comprend pas grand chose étant allergique à ce style de documents, d’autant + que les omissions y ont de grandes significations….
Bref, il n’est plus question de limite de température (40°c), ni des 10 et 15 mg d’ Hmf comme auparavant dans le Repab.
D’où l’explication de l’intervenante d’Ecocert: « il n’y a plus de limites spécifiques / chauffage du miel, il faut se référer à la réglementation générale « (40 mg d’ Hmf en France pour tout miel acheté par un consommateur).
Il y a des indications de « bonnes pratiques », pour « produits de qualité » par ailleurs mais sans limites contraignantes.
Le seul côté que je trouve positif, dont j’ai eu connaissance cet automne 2010, c’est un contrôle des apiculteurs bios de la région bien + strict, rigoureux, de Qualité-France et d’Ecocert sur les différents points des CE n° 834/2007 et CE n°889/2008 (notamment nourrissement, suivi et renouvellement du cheptel, butinage).
Cordialement,  Jérôme Sarre.

Apiculture Bio : Pas de mélange de miels

4. Pas de mélange de miels

Les mélanges de miels sont interdits quand on est apiculteur bio certifié Agriculture biologique (AB). On récolte le miel, emplacement (rucher) par emplacement et par miellée. Cela permet d’assurer la traçabilité du miel. Et donc pas question de mélanger sa propre production avec du miel parfois importé de Chine ou d’ailleurs en se prévalant d’une appellation « Miel de pays » difficile à contrôler…
En tant qu’apiculteur bio, nous sommes contrôlés par récolte et par rucher (emplacement de plusieurs ruches, en général de 25 à 50 ruches) et  parfois sous la forme de contrôles inopinés dans les ruchers ou la miellerie.

Apiculture Bio : La récolte

3. Des récoltes sans produit répulsif

Le cahier des charges « AB » interdit tout produit répulsif pour faire fuir les abeilles des hausses (étage de la ruche) lors de la récolte . Nous même appliquons une méthode douce qui consiste à éviter que les abeilles ne remontent dans leur(s) hausse(s) lors de leurs incessants déplacements à l’intérieur de leur ruche. Cette méthode est plus longue et demande un travail de préparation, la veille du jour de la récolte, mais elle s’avère beaucoup moins stressante pour les abeilles et respecte encore plus les qualités du miel.

Apiculture Bio : Suivi des ruches

2. Suivi et Traitement des ruches sans produits chimiques

Nous n’utilisons pas d’antibiotique ou autre produit chimique pour soigner nos abeilles, mais des produits proches de ce qu’on retrouve dans la nature et même dans le miel ( thymol, acide formique,..) et des actions « mécaniques » (transvasement d’une ruche avec changement des cadres,..).
Autre caractéristique de notre démarche d’apiculteur bio : nous laissons suffisamment de miel aux abeilles pour leur consommation hivernale (quand il n’y a plus de fleurs à butiner) et nous complétons cette nourriture avec des sirops proches de la composition du miel, extraits de plantes certifiées AB , quand cela s’avère absolument nécessaire, notamment quand l’hiver se révèle  long et  rigoureux.

Qu’est-ce que la propolis et à quoi ça sert ?

Il s’agit d’une résine végétale récoltée par les abeilles sur les bourgeons des arbres ou les écorces de pins et de sapins. Les abeilles transportent cette résine sur leurs pattes arrière, comme pour le pollen. Ramenée à la ruche, cette résine est directement utilisée. C’est un antiseptique et un antibiotique naturel. Les abeilles s’en servent donc pour assainir l’intérieur  de leur ruche afin que les microbes ne s’y développent pas., ni non plus les moisissures, malgré le fait qu’il fasse chaud (37°) et humide.
La propolis permet ainsi d’embaumer un animal mort. Ainsi, si un mulot arrive à entrer dans la ruche, les abeilles le tuent  puis le momifient à l’aide de la propolis afin qu’il ne pourrisse pas dans la ruche ! D’ailleurs, les Égyptiens avaient eux aussi découvert les vertus de cette résine puisqu’ils s’en servaient pour momifier leurs pharaons…
On trouve dans la propolis, des résines, des baumes, des huiles essentielles, de la cire et également un peu de pollen.
L’extrait  de propolis est utilisé en pharmacie pour ses effets bénéfiques sur le système respiratoire, mais aussi en stomatologie ou en dermatologie.

Quelle est la différence entre le miel et le pollen ?

Ça n’a rien à voir ! Le miel est créé à partir d’une exsudation des glandes nectarifaires des fleurs ou du miellat des feuilles ou des aiguilles de sapin. Le pollen, petite poudre colorée est la semence mâle qui va féconder les pistilles femelles des fleurs. Le pollen n’entre donc pas dans la fabrication du miel par les abeilles, même si on en trouve toujours quelques traces.
Pour fabriquer le miel, les abeilles « aspirent » le nectar ou le miellat des plantes quand elles butinent pour remplir leur jabot, alors qu’elles assemblent le pollen avec leur salive pour former de petites pelotes qu’elles transportent ensuite dans leur corbeilles placées sur leurs pattes arrières. On récolte ces pelotes de pollen à l’entrée de la ruche, grâce à des ‘trappes à pollen ». Le pollen est un produit très peu sucré qui contient beaucoup de protéines végétales et de minéraux. Ainsi, on considère que 100g de pollen équivaut à 500g de viande de bœuf.